Ce lundi soir, une délégation de parents d’élèves de l’école IFJC de Saint-Vallier, a tenu à rencontrer la presse pour exprimer leur ras-le-bol.
En effet, depuis plusieurs semaines, le professeur des écoles de leur enfant, enseignant à mi-temps, est en arrêt maladie et non-remplacé.
Les parents d’élèves précisent qu’il ne s’agit en aucun cas de faire le procès de l’enseignant mais bel et bien de montrer les manquements de l’Education Nationale qui n’assure pas son service au public, en l’occurrence assurer la continuité pédagogique par un remplacement régulier de son personnel.
Les parents d’élèves se disent inquiets sur le cursus de leur enfant. En effet, après un CP avec confinement, on les a rassurés en disant qu’il serait possible de rattraper les retards dus à la situation sanitaire en classe de CE1.
Mais ils comptabilisent déjà près de 20 jours de classe non-remplacés, ce qui commence à faire « un beau trou dans la raquette » !
Ils demandent à ce qu’un remplaçant soit attribué à cette classe pour que leurs enfants puissent reprendre une scolarité normale et suivre le programme de leur niveau.
Stéphanie Marlin, IEN du Creusot dont dépend Saint-Vallier, se dit consciente de l’inquiétude légitime des parents mais elle justifie cette pénurie de moyens de remplacement par la crise sanitaire.
L’inspectrice indique qu’elle fonctionne lorsque c’est possible en « empruntant des moyens aux circonscriptions voisines qui reprennent leur personnel quand cela est nécessaire.
Elle précise qu’elle ne peut donner aux parents la certitude de nommer un remplaçant fixe mais les assure de son engagement pour le bien-être et la scolarité des élèves.
L’accueil peut être effectivement assuré par les enseignants des autres classes qui ne peuvent raisonnablement pas assurer le programme de leur niveau.
D’ailleurs, cette solution va à l’encontre du protocole sanitaire en vigueur dans les écoles, qui indique, qu’il faut éviter le brassage des différentes classes, éviter les croisements, avoir des récréations décalées,… La logique n’est pas franchement respectée dans ce cas-là.
Il est à constater que depuis plusieurs années, les moyens de remplacement sont restreints dans l’Education Nationale.
Actuellement, il semblerait que plus d’une dizaine d’absences ne soient pas remplacées ainsi que des congés maternité.
Les parents d’élèves réfléchissent à d’autre moyens d’action à mettre en œuvre pour obtenir satisfaction afin de permettre à leurs enfants d’étudier dans de bonnes conditions d’apprentissage.